استمرار التضامن مع الرفيقة راضية النصراوي

ادى اليوم الأمين العام للإتحاد العام التونسي للشغل نورالدين الطبوبي و
سمير الشفي الأمين العام المساعد زيارة إلى الأستاذة راضية النصراوي في مقر
اقامتها
Le combat d’une Tunisienne pour la protection de son mari
Depuis le 11 juillet, Radhia Nasraoui, 64 ans, fait la grève de la faim à Tunis. Ce n’est pas la première fois que cette pasionaria des droits de l’homme, avocate de son état, recourt à ce procédé dur et exigeant. Et, une fois de plus, c’est pour défendre son mari, le charismatique homme politique Hamma Hammami. Celui-ci a en effet été privé il y a quelques semaines de la protection policière rapprochée dont il disposait depuis 2013.
Bête noire de feu le régime despotique de Ben Ali défenestré en 2011 à l’occasion du premier « printemps arabe », Hamma Hammami est le porte-parole du Front populaire, coalition de la gauche radicale tunisienne. À ce titre, il ne compte plus ses ennemis, que cela soit les partis au pouvoir (dont Nidaa Tounès, fourre-tout politique, et Ennahda, les islamistes « modérés ») ou les djihadistes qui ont juré d’avoir sa peau. Au moins trois alertes au complot en vue de l’assassiner ont été lancées ces dernières années par les services compétents.
C’est le premier président de la Tunisie démocratique, Moncef Marzouki, pourtant un clair rival politique de Hammami, qui lui avait imposé une protection rapprochée permanente confiée à la garde présidentielle, un corps d’élite. On était en 2013 et deux assassinats politiques avaient plongé la Tunisie dans la tourmente. Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, deux membres éminents du Front populaire en avaient été les victimes (des affaires judiciaires jamais clôturées…).
En juin dernier, les autorités ont fait savoir à Hamma Hammami qu’il ne disposerait dorénavant plus de la garde rapprochée permanente de la part de la garde présidentielle, mais seulement d’une protection policière ponctuelle assurée à la demande par le ministère de l’Intérieur. Pour les proches du dirigeant politique, cette dégradation de la protection inexpliquée et inquiétante ne peut avoir été prise qu’au sommet de l’État, c’est-à-dire par le président Béji Caïd Essebsi, dit « BCE », qui fait partie des cibles politiques favorites de Hamma Hammami.
À 91 ans, BCE fait figure de patriarche – voire d’ancêtre pour les mauvaises langues – de la politique tunisienne, lui qui fut plusieurs fois ministre… sous la dictature Bourguiba (1956-1987). Il se dit que, dans son palais de Carthage, il maudit les appels à la démission et pour des élections anticipées lancés par l’infatigable Hammami. De là à le « punir » par une diminution de sa protection ?
L’intéressé eût pourtant préféré ne pas devoir vivre sous protection, lui qui avait parfois vécu des années dans la clandestinité sous l’ère Ben Ali. « Vous savez, était-il cité le 19 juillet par le site businessnews.com, ce n’est pas une vie d’être menacé dans son intégrité physique de façon aussi perpétuelle. Avoir avec soi une garde rapprochée est semblable à une assignation à résidence. On me place sous protection car je suis menacé, il ne s’agit pas d’un caprice comme on veut bien le faire croire dans certains médias et sur les réseaux sociaux. »
Sa femme Radhia Nasraoui a envoyé quatre courriers à la présidence de la République pour poser la question de savoir si les menaces contre Hamma étaient devenues moins importantes qu’auparavant. Elle n’a jamais reçu de réponses et a réagi à sa manière : en entamant une grève de la faim, « jusqu’à la mort s’il le faut ». Elle en était à son 26e jour ce dimanche.
Le combat d’une Tunisienne pour la protection de son mari
Depuis le 11 juillet, Radhia Nasraoui, 64 ans, fait la grève de la faim à Tunis. Ce n’est pas la première fois que cette pasionaria des droits de l’homme, avocate de son état, recourt à ce procédé dur et exigeant. Et, une fois de plus, c’est pour défendre son mari, le charismatique homme politique Hamma Hammami. Celui-ci a en effet été privé il y a quelques semaines de la protection policière rapprochée dont il disposait depuis 2013.
Bête noire de feu le régime despotique de Ben Ali défenestré en 2011 à l’occasion du premier « printemps arabe », Hamma Hammami est le porte-parole du Front populaire, coalition de la gauche radicale tunisienne. À ce titre, il ne compte plus ses ennemis, que cela soit les partis au pouvoir (dont Nidaa Tounès, fourre-tout politique, et Ennahda, les islamistes « modérés ») ou les djihadistes qui ont juré d’avoir sa peau. Au moins trois alertes au complot en vue de l’assassiner ont été lancées ces dernières années par les services compétents.
C’est le premier président de la Tunisie démocratique, Moncef Marzouki, pourtant un clair rival politique de Hammami, qui lui avait imposé une protection rapprochée permanente confiée à la garde présidentielle, un corps d’élite. On était en 2013 et deux assassinats politiques avaient plongé la Tunisie dans la tourmente. Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, deux membres éminents du Front populaire en avaient été les victimes (des affaires judiciaires jamais clôturées…).
En juin dernier, les autorités ont fait savoir à Hamma Hammami qu’il ne disposerait dorénavant plus de la garde rapprochée permanente de la part de la garde présidentielle, mais seulement d’une protection policière ponctuelle assurée à la demande par le ministère de l’Intérieur. Pour les proches du dirigeant politique, cette dégradation de la protection inexpliquée et inquiétante ne peut avoir été prise qu’au sommet de l’État, c’est-à-dire par le président Béji Caïd Essebsi, dit « BCE », qui fait partie des cibles politiques favorites de Hamma Hammami.
À 91 ans, BCE fait figure de patriarche – voire d’ancêtre pour les mauvaises langues – de la politique tunisienne, lui qui fut plusieurs fois ministre… sous la dictature Bourguiba (1956-1987). Il se dit que, dans son palais de Carthage, il maudit les appels à la démission et pour des élections anticipées lancés par l’infatigable Hammami. De là à le « punir » par une diminution de sa protection ?
L’intéressé eût pourtant préféré ne pas devoir vivre sous protection, lui qui avait parfois vécu des années dans la clandestinité sous l’ère Ben Ali. « Vous savez, était-il cité le 19 juillet par le site businessnews.com, ce n’est pas une vie d’être menacé dans son intégrité physique de façon aussi perpétuelle. Avoir avec soi une garde rapprochée est semblable à une assignation à résidence. On me place sous protection car je suis menacé, il ne s’agit pas d’un caprice comme on veut bien le faire croire dans certains médias et sur les réseaux sociaux. »
Sa femme Radhia Nasraoui a envoyé quatre courriers à la présidence de la République pour poser la question de savoir si les menaces contre Hamma étaient devenues moins importantes qu’auparavant. Elle n’a jamais reçu de réponses et a réagi à sa manière : en entamant une grève de la faim, « jusqu’à la mort s’il le faut ». Elle en était à son 26e jour ce dimanche.
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